General news

Bilan 2013 des investissements étrangers en France

Bilan 2013 des investissements étrangers en France


Lors d’une conférence de presse tenue le 29 avril dernier, Serge Boscher, directeur général de l’AFII (et désormais président par intérim), a présenté le rapport annuel 2013 des investissements étrangers en France (ci-contre).

Sur le plan de l’emploi, le résultat de 2013 est supérieur à celui de 2012, car si le nombre de projets a légèrement baissé (685 contre 693), le nombre d’emplois créés ou maintenus a atteint 29 631 (au lieu de 25 908 en 2012). 

Le document exhaustif (135 pages), réalisé par l’AFII, avec le concours des agences régionales de développement (ARD), montre certaines continuités, révèle des inflexions et met en évidence le poids de l’investissement étranger en matière d’emploi, d’export ou de R&D.

Continuité, tout d’abord, en termes de provenance de ces investissements, c’est-à-dire des pays dont les entreprises investissent en France : sans surprise, il s’agit en 2013 (en nombre de projets) des Etats-Unis, de l’Allemagne, de l’Italie, du Royaume-Uni, de la Belgique, du Japon et de l’Espagne. L’inflexion provient de la progression de la Chine, désormais 8e pour les projets (mais 11e pour les emplois créés), suivie notamment de la Suisse, des Pays-Bas, de la Suède. 

Six régions attirent deux tiers des investissements : l’Ile-de-France, Rhône-Alpes, PACA, Midi-Pyrénées, Nord-Pas-de-Calais et Alsace. Mais, rapportés à la population active, Champagne-Ardenne et Haute-Normandie tirent leur épingle du jeu. Enfin, de beaux projets se sont implantés en Bourgogne, Bretagne, Languedoc-Roussillon, Basse-Normandie ou encore Pays-de-la-Loire. 

Les groupes étrangers installés en France emploient 2 millions de personnes, soit 12 % de l’emploi salarié (hors agriculture, secteur financier et administration) ; ils réalisent 33 % des exportations françaises et représentent 28 % de la dépense intérieure de R&D.

Le rapport souligne la qualité du partenariat entre tous les acteurs de l’attractivité en France, au premier rang desquels les ARD, correspondants territoriaux de l’AFII, ainsi que l’ensemble des agences de développement.

Il se conclut par un rappel détaillé des critères de prise en compte des projets, de recensement des emplois et il expose les différences méthodologiques existant avec d’autres bilans tels que ceux d’EY, de la CNUCED ou encore d’UKTI (son homologue anglais).