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La démocratie et le numérique au coeur du Digital Society Forum d'Orange

La démocratie et le numérique au coeur du Digital Society Forum d'Orange


Initié par Orange, le Digital Society Forum organisait ce jeudi 15 décembre un débat animé par Ruth Elkrief autour de l’impact du numérique sur la démocratie.

Mirage ou révolution citoyenne ?

C’est à cette question qu’on essayait de répondre les intervenants lors de cette matinée :

  • Axel Dauchez, fondateur, Make.org
  • Thierry Pech, directeur général, Terra Nova
  • Vincent Pons, co-fondateur, Liegey Muller Pons
  • Stéphane Richard, président directeur général, Orange
  • Léonore de Roquefeuil, directrice exécutive, Voxe.org
  • Gaël Sliman, président, Odoxa
  • Thierry Vedel, chercheur, CNRS au CEVIPOF
  • Damien Viel, directeur général, Twitter France

L’objectif du Digital society forum, plateforme collaborative ouverte, est clair : « donner à chacun des clés de compréhension pour mieux appréhender notre vie numérique » en confrontant les expertises de sociologues, universitaires et acteurs de la société civile. Prônant une approche collaborative et participative, c’est en toute logique que la question du numérique et de la démocratie s’est posée.

Comme l’a rappelé Ruth Elkrief dès l’introduction, le numérique change les pratiques. Au cœur des civitech, ressources technologiques adaptées à la citoyenneté, les différents intervenants ont, dès le début, posé le débat : le monde politique serait-il en train de se faire «uberiser » ?

C’est en tout cas un point de vue partagé par Axel Dauchez et Léonore de Roquefeuil qui sont tous les deux directeurs d’entreprises de la civitech (respectivement Make et Voxe). En effet, le numérique permet :

  • D’améliorer l’accès à l’information
  • De faciliter les débats
  • D’initier des actions collectives

L’outil numérique est devenu la caisse de résonance du débat public. En tant que tel, il se doit d’offrir une plus-value aux outils traditionnels de communication. Comme le souligne Damien Viel, il change le rapport au temps et permet la création d’un lien direct entre les acteurs.

 

Pour autant, comme le souligne Thierry Vedel, répond-t-il aux nouvelles exigences de la société : réduire la quantité d’informations à traiter pour en extraire l’information utile et pertinente ?  

 

Plus ou moins : la démocratisation de la mise à disposition des données permet de produire des plateformes analytique de signaux faibles (exemple Liegey Muller Pons). Néanmoins, qu’en est-il de la neutralité de ces plateformes ? Léonore de Roquefeuil insiste sur le fait de favoriser la pluralité des données en ne sélectionnant pas l’information.

 

En effet, l’indépendance du numérique comme outil de la politique est la condition sine qua non à toute construction cohérente d’un mouvement citoyen. 

 

Plus d'infos: Digital society forum