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Le Développement économique au service de la redynamisation des villes moyennes

Ce document, publié par la Banque de territoires, s’appuie sur les conclusions d’une étude sur le développement économique des villes moyennes confiée au cabinet Egis Conseil. Le CNER vous propose un résumé de l’étude.

Le Développement économique au service de la redynamisation des villes moyennes


La Banque des territoires a diffusé un décryptage « Le Développement économique au service de la redynamisation des villes moyennes « dont l’étude a été confiée au cabinet Egis Conseil.

 

En termes de méthodologie, cela repose d’une part sur une analyse bibliographique, et d’autre part, sur une série d’entretiens menés auprès d’un panel de collectivités lauréates du programme Action Cœur de Ville témoignant de trajectoires variées en matière de développement économique.

Quels sont les défis des villes moyennes en matière de développement économique ?

  • Une plus grande diversification économique à opérer pour favoriser le développement d’activités à plus forte valeur ajoutée :  les villes moyennes ont été confrontées à la désindustrialisation et au phénomène de métropolisation. En effet, les activités économiques sont transférées dans les grandes villes et engendré un développement inégal des territoires. Tendre vers une plus grande diversification économique est donc un impératif pour permettre à ces territoires d’être plus résilients face à de nouveaux chocs économiques ;
  • Une attractivité résidentielle à conforter pour satisfaire les besoins en emplois locaux : la fermeture des bases militaires et la disparition progressive des tribunaux ou des équipements de santé ont engendré une perte en emplois locaux et une réduction des services publics. Les villes moyennes sont aussi confrontées aux enjeux du vieillissement de leur population. Face à ce constat, l’enjeu des villes moyennes est de maintenir et accroître les actifs sur leur territoire, en particulier les plus jeunes et les CSP+, pour satisfaire les besoins en emplois ;
  • Des actions en faveur d’un aménagement plus durable et une transition écologique et énergétique à accentuer : les collectivités doivent aujourd’hui mettre en place de nouvelles solutions pour concilier construction et accueil de nouvelles activités économiques avec la préservation du foncier. Alors que la part des actifs se déplaçant principalement en voiture pour aller travailler est plus forte dans les villes moyennes que dans les métropoles, il existe un enjeu fort pour ces territoires de se saisir des problématiques de mobilité et d’accessibilité.

7 enjeux économiques pour les villes moyennes

La Banque des territoires et le cabinet Egis Conseil ont ainsi identifié 7 enjeux économiques clés :

  • Consolider des stratégies territoriales tout en mobilisant davantage les écosystèmes d’acteurs locaux ;
  • Remobiliser de nouvelles capacités d’accueil dans un contexte de sobriété foncière ;
  • Repositionner les fonctions productives dans le tissu urbain et renforcer les logiques de mutualisation et d’intensification des usages ;
  • Conforter des parcours immobiliers d’entreprise et des lieux d’innovation ;
  • Accompagner les entreprises en matière de recrutement et de relocalisation de l’emploi ;
  • Soutenir les territoires dans l’amélioration de leurs infrastructures et leur offre de mobilité ;
  • Enrichir l’offre de services pour améliorer l’attractivité du territoire.

Pour chacun de ces enjeux, des leviers d’action sont identifiés au regard de retours d’expériences de plusieurs villes moyennes étudiées. La mobilisation des acteurs apparaît comme primordiale pour la collectivité afin de définir une réponse économique plurielle. Même si le cœur d’activité des EPCI porte sur l’aménagement de zones d’activités économiques et le développement d’une offre d’accueil, ils se doivent tout autant d’interagir de plus en plus avec d’autres collectivités locales et les acteurs privés (partenaires institutionnels, associations, entreprises, etc.) présents sur le territoire, afin de réaliser des actions spécifiques et sur-mesure.

 

Les agences de développement économique ou d’attractivité peuvent apparaître ainsi comme l’un des acteurs à mobiliser.

 

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