L'Assemblée nationale s'intéresse à l'action des agences de développement

Début juin, le Bureau de la Délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation de l’Assemblée nationale décidait de créer un nouveau groupe de travail sur « le rôle et les moyens d’action des collectivités territoriales dans la relance de l’activité et de l’économie après la crise sanitaire ».

A ce titre, le groupe de travail a pris contact avec le CNER pour l'auditionner afin de recueillir l'avis des agences de développement sur ce sujet. Plus précisément, les questions des 3 députés auditeurs - Yolaine de Courson (Côte d'Or), Stéphane Baudu (Loir et Cher) et Didier Martin (Côte d'Or) - se sont concentrées sur plusieurs points :

• le rôle des agences d'attractivité et de développement en général
• les actions mises en oeuvre durant la crise sanitaire de mars à mai, notamment en matière de soutien aux entreprises
• leur avis sur certains dispositifs de soutien aux entreprises mis en place par l'Etat durant la crise
• le rôle que les agences pourraient jouer dans la relance économique et notamment l'articulation avec l'Etat
• la place des agences dans la coordination des acteurs locaux
• le regard du CNER sur l'Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT)

Pour aborder ces différentes thématiques, le CNER s'est présenté en délégation. Ainsi, Gilles Cassotti, directeur général de l'agence de développement économique Nord Franche-Comté (ADNFC) et Gilles Carpentier, directeur général de Caux Seine Développement, ont pu faire part de leur expérience de terrain et de leurs propositions très concrètes. A leur côté, Antoine Angeard, délégué général du CNER, a pu dresser un panorama des missions des agences et notamment de leur action de mise en réseau des développeurs et acteurs territoriaux. Les actions impressionnantes des agences durant le confinement, en première ligne sur le front économique, tout comme leur travail actuel de soutien à la relance, ont pu être abordées.

L'audition aura permis au CNER de rappeler tout l'intérêt, pour une action rapide et efficace, de s'appuyer sur l'« armée de terrain » constituée des milliers de développeurs des agences, notamment en période de crise. Mais aussi de souligner combien une connaissance fine des entreprises et une relation de confiance tissée au quotidien avec celles-ci étaient déterminantes pour le développement économique de nos territoires.

Pour compléter cette audition, le CNER fournira prochainement des éléments écrits au groupe de travail de l'Assemblée nationale, qui a par ailleurs proposé de poursuivre les échanges avec le CNER sur les agences de développement.