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Attractivité des métropoles françaises : Arthur Loyd publie les résultats de son baromètre 2019
Le cabinet de conseil en immobilier d'entreprises a analysé l'attractivité économique et résidentielle de 75 métropoles françaises en 2018.
Mercredi 6 novembre 2019, le cabinet de conseil en immobilier d'entreprise Arthur Loyd a publié les résultats de son baromètre annuel de l'attractivité des métropoles françaises. Pour la troisième année consécutive, 45 métropoles ont été analysées à l'aune de 75 indicateurs quantitatifs (relatifs à la performance économique, au marché tertiaire et l'accueil des entreprises, à la connectivité, au capital humain et à l'innovation, ainsi qu'à la qualité de vie) permettant de définir un indice d'attractivité.
Le Grand Ouest et l'Axe Rhodanien gagnants
Quatre catégories d'agglomérations ont été définies selon des critères démographiques afin d'établir des comparaisons cohérentes. Pour chaque catégorie, un palmarès des métropoles les plus attractives selon les indicateurs retenus par le cabinet est ainsi présenté :
- Très grandes métropoles (plus d'un million d'habitants) : Lyon, Toulouse et Bordeaux
- Grandes métropoles (500 000 à 1 000 000 habitants) : Nantes, Rennes et Grenoble
- Métropoles intermédiaires (200 000 à 500 000 habitants) : Angers, Clermont-Ferrand et Brest
- Agglomérations de taille moyenne (100 000 à 200 000 habitants) : Valence, Niort et Chalon-sur-Saône
Deux axes "gagnants" se distinguent ainsi : le Grand Ouest (qui concentre 7 des 12 métropoles arrivées sur les podiums) et l'Axe Rhodanien (4 métropoles). L'étude note ainsi que "les métropoles du Grand Ouest se révèlent être très attractives et concentrent emplois et capital humain" et qu'elles "réussissent aussi à capter les jeunes talents, séduits par la promesse d’un rythme de vie apaisé." De son côté, l'Axe Rhodanien s'affirme d'après le cabinet "comme position stratégique pour les métropoles de l'Est", Lyon jouant "un rôle central en tant que locomotive, sans occulter l’attractivité et le dynamisme de ses voisines".
Une nouvelle géographie de l'emploi
Son analyse de la dynamique des créations d'emplois permet également au cabinet d'affirmer qu'une nouvelle géographie de l'emploi se dessine en France. Si les créations nettes d’emplois ont baissé partout en 2018, les aires urbaines de moins de 500 000 habitants ont été les plus touchées, au contraire des grandes et très grandes aires urbaines qui ont mieux résisté. Ces dernières concentrent 84% des créations nettes d’emplois dans le secteur privé en 2018, contre 63% en 2017. Toutefois, les grandes aires urbaines ne forment pas un ensemble homogène : alors que Lyon, Montpellier, Toulouse, Rennes, Nantes ou Bordeaux sur-performent, les taux de création d'emplois de Saint-Etienne, Douai-Lens, Nice ou Rouen sont plus faibles.
Au sein des aires urbaines, les proches périphéries enregistrent la plus forte dynamique de création d’emplois depuis 2009 (+8%). Sur la même période, la croissance de l’emploi atteint +5% en moyenne dans les villes centres - mais le contraste est important entre les aires urbaines de plus de 500 000 habitants (+10%) et celles de taille inférieure (+2%) - et +4% dans les couronnes périurbaines. En revanche les espaces ruraux et périurbains isolés enregistrent une baisse de l'emploi de -1%.
Pour plus d'informations, retrouvez le baromètre dans son intégralité ici.