Attractivité des métropoles françaises : Arthur Loyd publie les résultats de son baromètre 2021

Vous le savez, le groupe de conseil en immobilier Arthur Loyd publie son baromètre annuel de l'attractivité des métropoles françaises en fin d’année. Le mardi 30 novembre dernier, c’était donc l'occasion d'en apprendre davantage sur l'état de l'emploi et de l'attractivité économique des grandes aires urbaines françaises, après une crise sanitaire sans précédent. Ce sont 200 indicateurs qui ont été regroupés afin analyser les dynamiques de 34 aires urbaines, représentant près des deux-tiers de la population de l’Hexagone.

Comme chaque année, quatre catégories d'agglomérations ont été définies selon des critères démographiques afin d'établir des comparaisons cohérentes. Pour chaque catégorie, un palmarès des métropoles les plus attractives selon les indicateurs retenus par le cabinet est ainsi présenté. Sans plus attendre, voici le podium de ces quatre catégories :

1. Très grandes métropoles (plus d'un million d'habitants) : Lyon, Bordeaux et Toulouse
2. Grandes métropoles (500 000 à 1 000 000 d'habitants) : Nantes, Grenoble et Strasbourg
3. Métropoles intermédiaires (200 000 à 500 000 habitants) : Brest, Tours et Clermont-Ferrand
4. Agglomérations de taille moyenne (100 000 à 200 000 habitants) : Valence, Angoulême et Niort.

Vous l’aurez compris, la métropole de Lyon ne perd pas le cap puisqu’elle occupe la tête de classement des très grandes métropoles pour la 5ème année consécutive. La capitale des Gaules se démarque notamment grâce à ses performances économiques, son immobilier tertiaire ou encore son accueil des entreprises. En bref, « la métropole lyonnaise affiche toujours le taux de chômage le plus faible (7,2%) et son climat des affaires a mieux résisté que dans d'autres territoires » selon le baromètre. Seul bémol, elle perd la tête de classement dans la thématique « Connectivité et Innovation » au détriment de sa rivale Occitane : Toulouse. Le baromètre Arthur Loyd précise également que le talon d’Achille de la métropole lyonnaise réside dans la thématique liée à la qualité de vie, en effet, les prix de l’immobilier résidentiel avoisinent les 5000 €/m2.

Nantes, Brest et Valence dominent respectivement le classement des grandes métropoles, des métropoles intermédiaires et des agglomérations de taille moyenne

Ville de Nantes (44)

Le point à retenir concernant la métropole de Nantes : elle enregistre l’évolution la plus forte du taux de création d’entreprises et son taux de chômage reste « stable » malgré la crise (6,5 %). Elle est suivie par la ville de Grenoble qui profite « de la profondeur des atouts économiques de la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui a fait preuve de résilience pendant la pandémie » précise le baromètre. S’en suit, à la troisième marche du podium, Strasbourg qui selon le baromètre « démontre cette année qu'elle est une concurrente sérieuse et qu'elle possède un réel potentiel afin de pouvoir briguer la 1ère place dans les années à venir ».

Ville de Brest (29)

En ce qui concerne les métropoles de 200 000 à 500 000 habitants, la ville de Brest devance Tours et Clermont. Elle occupe pour la toute première fois la plus haute marche du podium dans sa catégorie. C’est un peu la belle histoire de ce classement, comme le précise le baromètre : « Une longue traversée pour la métropole qui était 12ème au classement du Palmarès 2018 ! ». Ses bons résultats résident dans la catégorie « Économie » et plus particulièrement sur la résilience (elle a continué de créer de l’emploi de haute valeur ajoutée malgré la crise). Autres points forts de cette belle remontée, la ville de Brest profite de son dynamisme démographique et de l’innovation. Elle enregistre « une croissance positive de sa population jeune et comptabilise une part importante d’étudiants. De plus, elle recense le plus grand nombre de levées de fonds par les startups parmi les métropoles de sa catégorie. ». La métropole tourangelle, habituée du podium, cède donc sa première place à Brest.

Ville de Valence (26)

Grâce à la stabilité de ses atouts, et à sa progression dans la thématique « Économie », dans laquelle elle accède à la première place, la ville de Valence occupe à nouveau la tête du podium de sa catégorie. Le baromètre appui également sur le fait qu’elle a su se montrer particulièrement résiliente face à la crise en termes de créations d’emplois, avant de préciser que « la Drôme, le département dont elle est le chef-lieu, a d’ores et déjà dépassé son niveau d’avant-crise. ». Autre facteur clé mis en avant par le baromètre : son taux de diplômés de l’enseignement supérieur parmi la population est le plus élevé des agglomérations de sa catégorie. Deux points faibles sont cependant mis en avant, la perfectibilité de sa couverture en très haut débit et la hausse des valeurs de son immobilier résidentiel.

Cliquez ici pour en savoir plus sur la reprise de l'emploi (article rédigé par Localtis)

Et pour téléchargez le baromètre dans son intégralité, c'est ici !