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Attractivité médicale : vers un « assistanat territorial » ?

Plusieurs structures ont imaginé cette solution aux déserts médicaux, en collaboration avec les collectivités territoriales.

Attractivité médicale : vers un « assistanat territorial » ?


Un rapport sénatorial proposait récemment de réguler l’installation des médecins (voir notre article).

 

Pour contrebalancer cette proposition, la Conférence des Doyens de médecine (CDD), Le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM), l’InterSyndicale nationale des Internes (ISNI) et l’Association nationale des Etudiants en médecine de France (ANEMF) ont travaillé ensemble pour proposer la mise en place d’un « assistanat territorial », qui serait le pendant du statut d’assistant des hôpitaux.

 

En effet, pour les médecins souhaitant avoir un exercice libéral (environ 60 % des médecins formés), l’assistanat territorial donnerait accès à des droits comparables à ceux des assistants hospitaliers dès la fin de la première année effectuée. Pour ceux qui souhaiteront prolonger sur une deuxième année, cela leur donnerait le droit au titre d’« ancien assistant », à une prime d’exercice territorial et à la possibilité de continuer à bénéficier de l’accès au contrat de début d’exercice pendant cette deuxième année.

 

Pour les médecins souhaitant avoir un exercice hospitalier, la réalisation de cet assistanat en milieu hospitalier sous dense (CHG) leur donnerait la possibilité d’entrer dans la carrière de praticien hospitalier (PH), avec un échelon supérieur à ceux ne l’ayant pas fait.

 

Ce dispositif serait basé sur la base du volontariat et serait construit dans le cadre d’un contrat « gagnant – gagnant » avec les jeunes médecins concernés et des mesures d’accompagnement à négocier avec les collectivités territoriales : facilités de transport, soutien aux jeunes parents (garde des enfants, scolarisation), accompagnement du médecin et de sa famille (accès aux infrastructures de loisirs, culturelles et sportives, facilité de logement, mise à disposition de l’outil de travail, aide à l’installation, guichet unique départemental d’accompagnement à l’installation ...).

 

Cela permettrait de doter les zones sous-denses de médecins, concernerait la grande majorité des spécialités médicales, et serait articulé avec la fin de l’internat pour permettre un continuum lors de la phase de « docteur junior ».

 

Pour consulter le communiqué de presse et le détail de la proposition, cliquez ici.