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Développement des start-ups : retour sur l'événement de l'IE-Club

Développement des start-ups : retour sur l'événement de l'IE-Club


L’IE-club organisait mercredi 22 février une rencontre sur le thème des oppositions et synergies entre entreprise globale et entreprise agile. A cette occasion, une soixantaine de start-ups étaient représentées ainsi que de nombreux investisseurs.

La rencontre avait pour objectif d'illustrer le dynamisme des start-ups françaises dans plusieurs domaines (services et technologies innovantes, métiers de l’internet et cleantech)  et de donner des clés de réflexion concernant leur évolution.

Pour cela, plusieurs experts ont été invités à réfléchir sur les clés de succès pour s’agrandir notamment à l’international :

  • Bernard Haurie, directeur général adjointe de Geopost et président de l’IE-club
  • Valérie Laugier, directrice innovation chez Total
  • Evelyne Raby, COO de Cybelangel
  • Jérôme Boissou, directeur en charge des partenariats chez Legrand
  • Tom Thorelli, avocat partenaire chez Thorelli & Associates

De cet événement ressortent plusieurs points-clés:

  • L’importance de mettre en place une veille efficace et internationale pour éviter les doublons ; ceci étant fortement lié à l’importance d’avoir une vision, à la fois à court terme mais également à long terme. La start-up doit être en mesure de pouvoir s’adapter et de repenser son business modèle.
  • La maîtrise d’un management multi culturel constitue un point essentiel pour une évolution à l’étranger. Comme le rappelle Tom Thorelli, les affaires ne se font pas de la même manière d’un bout à l’autre de l’Atlantique. A titre d’exemple, les américains accordent une attention particulière à la venue du fondateur de la start-up, cela démontre une forte implication mais représente également un atout en termes de propriété intellectuelle.

Au final, comme le soulignait Valérie Laugier, l’accroissement d’une start-up n’est pas forcément aisé et les collaborations avec les grands groupes et potentiels investisseurs peuvent se révéler complexes. Mêmes si les corporates ventures fonctionnent bien chez Total, elle représente toutefois un îlot de sociétés qu’il est difficile de percoler. Un constat semble cependant s’imposer les résistances sont plus faciles à tomber quand il s’agit d’entreprises hors du "cœur business".

Pour résumer, la start-up doit être capable de s’adapter à un avancement exponentiel, notamment quand elle exploite des données. Valoriser les données représente un coût initial important mais peut rapidement devenir un levier important de création de valeur dans de multiples secteurs. Ainsi, Jean Ferre, directeur de The Boston Consulting Group, confirme l’importance de transformer les process, de repenser les business model, tout en rappelant les 4 challenges auxquels les entreprises sont confrontées en termes de données :

  • La rapidité et la faculté à intégrer la donnée dans une chaîne de valeur
  • Le management de la donnée
  • Leur protection
  • Ne pas avoir peur d’aller "au-delà de l’iceberg  digital".