Emploi : les métropoles ont mieux résisté à la crise

Dans un numéro du mois de juin d’Insee Première, l’Institut national de la statistique se penche sur les effets de la crise en termes d’emploi sur les aires urbaines. Conclusion : les métropoles s’en sont mieux sorties que les autres.

Entre 2006 et 2011, les 14 plus grandes aires urbaines ont capté l’essentiel de la croissance de la population active. L’Insee explique ce phénomène par la structure des activités sur ces territoires : le secteur tertiaire y est majoritaire, et les emplois qualifiés plus nombreux.

A l’inverse, les aires urbaines de moyenne et petite taille comptent deux fois moins de cadres que dans l’ensemble de la France métropolitaine, et ont subi la crise de 2008 de plein fouet.

Au-delà de ce tableau global, l’Insee pointe l’existence de particularismes locaux liés à la géographie et à l’histoire économique de certains territoires.