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Les Etablissements de taille intermédiaire (ETI) et les villes moyennes : deux leviers pour réindustrialiser la France
KPMG et le mouvement des ETI présentent une étude qualitative intitulée « (Ré)industrialisation : le facteur ETI ».
KPMG, en partenariat avec le METI (Mouvement des entreprises de taille intermédiaire), publie une étude consacrée à la réindustrialisation de la France menée par les ETI (Entreprises de taille intermédiaire). L’étude confirme que la revitalisation du tissu industriel français est, et continuera d’être, portée en grande partie par les ETI installées dans des villes petites et moyennes.
Tout d’abord, la France compte aujourd’hui 6 200 ETI, dont plus de 40 % ont des activités industrielles. 70 % ont un siège social basé hors d’Ile-de-France, majoritairement des villes petites et moyennes.
Basée sur une enquête qualitative menée auprès d’un échantillon ciblé de 9 ETI françaises, issues de territoires et de secteurs d’activités différents, l’étude de KPMG en France et du METI identifie cinq facteurs, que maîtrisent parfaitement les ETI et qui conditionnent la capacité de notre pays de se réindustrialiser :
- Le facteur opérationnel : la (ré)industrialisation portée par les ETI se concrétise opérationnellement par des nouveaux sites de production automatisés et digitalisés, au service d’un projet ambitieux. Dans une majorité́ des cas observés, les projets de développement de capacités industrielles ne sont pas de simples augmentations de capacité mais sont synonymes de fortes évolutions du modèle opérationnel ;
- Le facteur foncier : on observe que les ETI interrogées ont quasiment toutes anticipé la question foncière en mobilisant des réserves constituées, à dessein, quelques années auparavant. D’autres ont sollicité́ les élus locaux pour leur proposer des surfaces ou locaux prêts à les accueillir. Cette faculté́ d’anticipation et de projection sur le long terme est un trait commun aux ETI et, au-delà̀ de la bonne pratique, constitue une grande force dans la dynamique de (ré)industrialisation que nous observons ;
- Le facteur environnemental : soutenues par de fortes convictions, les ETI souhaitent être perçues par leur marché comme des précurseurs en matière de respect de l’environnement et de décarbonation ;
- Le facteur humain : les ETI intègrent très en amont de leurs nouveaux projets tous les éléments d’attractivité nécessaires, en prenant en considération les nouvelles aspirations sociétales, notamment celles attendues par la génération Z : renouvellement et évolution des carrières grâce à la formation continue, partage de la valeur via l’actionnariat salarial, accompagnement dans la recherche d’un logement, engagements environnementaux des dirigeants de l’entreprise ;
- Le facteur territorial : s’il est une bonne pratique, que redécouvrent certains grands groupes, c’est bien celle de l’ancrage territorial des ETI, lesquelles évoluent avec aisance dans leur écosystème local. Cette connaissance du territoire et de ses entreprises est déjà̀ à l’origine de nombreux projets de mutualisation entre acteurs industriels, notamment en matière de recyclage, et sera un élément de facilitation dans l’acquisition progressive d’une culture d’écologie industrielle et territoriale.
L’étude présente également les entreprises interrogées et leurs interviews respectives.
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