Les solutions alternatives - Entreprises : les fablabs

Initié aux États-Unis par le Massachussets Institute of Technology (MIT), vers la fin des années 1990, le concept de fablabs (fabrication laboratories) a aujourd’hui gagné de nombreux pays, dont la France.

Inspiré du concept DIY (do it yourself - faites-le vous-même), ces ateliers ouverts à tous, moyennant une cotisation souvent modeste, offrent l’accès à des machines autrefois réservées aux professionnels comme des découpeuses laser, des fraiseuses numériques ou encore des imprimantes 3D.
Repères des bidouilleurs, geeks et hackers, ces lieux de créations collaboratives s’ouvrent désormais aux entrepreneurs qui viennent y tester leurs concepts. Fabriquer un prototype, tester sa faisabilité, le fablab peut être la première étape du développement d’une idée, qui facilitera même son financement et sa commercialisation. Il est aussi un lieu d’échange d’idées et de partage de savoirs.

Les fablabs constituent ainsi un véritable vivier de nouvelles idées à développer et certaines grandes entreprises l’ont bien compris. L’année dernière, Renault a ouvert son « Creative people lab », un fablab interne qui permet aux employés de venir proposer leurs idées ou simplement participer aux échanges. Airbus réfléchit également à l’ouverture de son propre fablab, toujours dans l’optique de faire émerger de nouvelles idées innovantes et disruptives.
Le gouvernement se penche aussi sur la question. Fleur Pellerin, ministre chargée des petites et moyennes entreprises, de l’innovation et de l’économie numérique, a lancé cet été un appel à projets dans le but de favoriser la multiplication de ces ateliers collaboratifs.

En offrant des espaces d’échange et de création, faciles d’accès, ouverts à tous et connectés aux autres fablabs du monde entier, l’un des grands intérêts du fablab est de contribuer à repérer et conserver les talents et les idées au sein des territoires et des entreprises.

Liens utiles :
Appel à projets

Carte des fablabs de France

Tour d’horizon des fablabs par la FING (Fondation internet nouvelle génération)

Le 26 septembre, retrouvez dans Cnerinfo un deuxième article sur les solutions alternatives : « Financement : le crowdfunding ».

Karen Rambach